Renegocier credit immobilier
Renegocier credit immobilier consiste à racheter un credit existant pour souscrire à un nouveau, plus avantageux, avec un taux moins élevé : c’est le principe du rachat de credit taux bas. Renegocier son credit immobilier peut se faire auprès de sa banque (celle qui a consenti au credit d’origine) ou auprès d’une banque de la concurrence désireuse de vous récupérer comme client.
Renegocier credit immobilier : le point de vue des banquiers
Pour renegocier son credit immo correctement, il ne faut pas oublier le point de vue de son banquier : quand vous voulez un credit immo à taux fixe, par peur que les taux évoluent dans le mauvais sens, votre premier réflexe est de vouloir renégocier ou racheter un credit immobilier si le taux baisse… et si votre banquier vous disait que du coup, il serait en droit de faire la même chose si les taux montent ? Viendraient-vous lui dire que ce n’est pas honnête ? Du coup, il est normal si vous voulez renegocier votre taux immobilier ou le faire racheter par une autre banque qu’il y ait des frais tels que les frais de transfert de dossier ou les frais de remboursement anticipé (FRA, ou IRA), sinon les banques n’y trouveraient pas leur compte.
Cela dit rassurez-vous, les banques ne sont pas en manque d’argent et n’ont pas besoin de votre compassion, ce serait plutôt l’inverse !
La réglementation à connaître pour renegocier un credit immobilier
Comme pour toutes les autres opérations du secteur de la finance, la loi encadre de manière stricte les pénalités de remboursement anticipé (PRA) et les plafonne. Cette restriction s’applique principalement à toutes les banques qui perçoivent une rémunération dans le cas où le crédit est remplacé par un autre crédit dans une autre banque (dans le cas d’un rachat de crédit immobilier par exemple). Les modalités de ces PRA sont négociées à la souscription du prêt.
Note importante : pour les contrats conclus après la mise en vigueur de la loi n°99-532 du 25 juin 1999, parue au Journal Officiel du 29 juin 1999, relative à l’épargne et à la sécurité financière, aucune indemnité n’est due par l’emprunteur en cas de remboursement par anticipation lorsque le remboursement est motivé par la vente du bien immobilier faisant suite à un changement du lieu d’activité professionnelle de l’emprunteur ou de son conjoint, par le décès ou par la cessation forcée de l’activité professionnelle de ces derniers. Ces dispositions figurent à l’article L. 312-21 du Code de la consommation.
Laisser un commentaire